N. 6 –
2007 – Tradizione Romana
Académie Roumaine
Garibaldi et les Roumains*
Giuseppe Garibaldi occupe une
position de faîte non seulement dans l'histoire de l'Italie moderne, mais dans
celle de l'humanité. Sa puissante personnalité et son nom se retrouvent
présents à maintes reprises dans divers pays du monde. Après deux siècles
Garibaldi reste encore un symbole. Courage, sacrifice de soi, désintéressement,
patriotisme, ouverture vers toutes les nations, bonté, intelligence
pragmatique, l'art d'entraîner les autres ont caractérisé l'héros italien. Il
est encore un modèle rarement suivi par les hommes politiques et d'ailleurs il
est presque impossible que tous ces traits caractéristiques et ces aptitudes
puissent se retrouver dans un autre être humain.
Parmi les peuples qui ont provoqué
l'attention de ce grand italien et qui eux-mêmes ont accordé une attention à
l'héros se retrouvent aussi les Roumains. Garibaldi a appartenu au XIXe
siècle, siècle où se forgèrent les Etats nationaux italien et roumain. On
assista, par ailleurs, maintes fois à une histoire parallèle. Il suffit de
souligner que l'année 1859 représenta pour les deux nations le moment du début
d'un irréversible processus d'unification. Quand eut lieu dans les principautés
de Moldavie et de Valachie la double élection d'Alexandre Jean Cuza, ce fut
Cavour qui considéra l'événement en tant que «triomphe de la politique de
Le processus de constitution et
d'organisation de l'Etat national roumain se déroula en étroite liaison avec le
processus similaire qui avait lieu en Italie. Cavour prêta son soutien aux
dirigeants roumains et ce furent également Mazzini et Garibaldi qui se
retrouvent dans le mental de maints Roumains pendant ces années où sur la carte
de l'Europe se sont retrouvés les deux Etats nationaux.
L'attention que Garibaldi accorda aux
Roumains s'explique en premier lieu par l'intérêt qu'il a porté à toutes les
nations qui luttaient pour leur affirmation, mais à cela s'est ajouté sans
doute les liens qui existaient entre les Roumains et Rome. Il a évoqué maintes
fois «la colonia di Traiano» et évidemment que le nom que portaient ces parents
lointains des nations romanes occidentales et en premier lieu des Italiens n'a
pas pu laisser indifférent le grand héros. On doit ajouter qu'à leur tour les
Roumains se sont trouvés sous l'impact de Garibaldi et de ses actions.
Garibaldi a connu le lointain espace
de
Toutefois, les moments décisifs des
processus de constitution des Etats nationaux italien et roumain allaient
encore tarder une décennie. La guerre de Crimée et surtout le Congrès de Paris
ont préparé les évolutions ultérieures. Le Piémont gagna par suite de sa
participation à la conflagration un nouveau statut international, comptant
parmi les sept grandes puissances, quant aux Roumains des Principautés ils
furent soumis à la garantie collective des puissances et non plus à une
protection exclusive. Par
Cependant, le processus de
construction de l'Etat national et moderne roumain fut loin d'être facile. Il s'agissait tout
d'abord d'unifier les institutions des deux pays, donc de parachever leur unité
dans le cadre du nouvel Etat et à faire face aux positions hostiles d'une
partie des puissances. Le concours prêté aux deux principautés par les
puissances bienveillantes fut essentiel à cet égard. Le Piémont et à partir de
En plus, le Piémont représentait
aussi pour les Roumains le pays modèle et ses grands dirigeants étaient perçus
par eux en tant que personnalités marquantes de l'humanité. Ce fut le cas de
Cavour, de Mazzini et surtout celui de Garibaldi. Démètre Brătianu, l'un
des chefs radicaux roumains, avait travaillé de longues années avec Mazzini au
sein du Comité démocratique de Londres[3],
tandis que C.A. Rosetti, un autre chef radical roumain relatait à un ami en
1851, quand il était exilé, que sa petite fille ayant 5 ans prononçait le nom
de l'héros italien et montrait son portrait[4];
d'ailleurs, quelques décennies plus tard, à Bucarest, le bureau de Rosetti
était orné des portraits de Mazzini et Garibaldi[5];
une estampe de ce dernier avec une dédicace à Rosetti se trouve à
Une décennie après la révolution de
1848, Garibaldi devint l'un des principaux dirigeants du processus de
libération et d'unification italien. Il seconda tacitement Cavour et il fut
l'un des grands artisans de la constitution de l'Italie moderne. C'est à la fin
du printemps et pendant l'été 1859, quand à son tour le prince Cuza avait espéré
engager son pays dans la guerre afin de hâter l'unification des provinces à
majorité roumaines de l'empire d'Autriche, que Garibaldi devint l'un des héros
des journaux roumains. «Garibaldi, écrivait-on dans le journal “Românul”, a
forcé le Tessin et il est entré en Lombardie lui le premier», quelques jours
plus tard on évoquait «les victoires éclatantes» de l'héros et dans un autre
numéro on commentait: «Les victoires de Garibaldi ont comblé les espoirs de
tous les admirateurs de cet homme qui croyaient seulement dans sa vaillance et
non dans la force de son étendard. Le courageux chef des volontaires ou mieux
dire l'étendard de la liberté et de l'indépendance italienne, est entré ... à
Como, au son des cloches»[6].
Dans plusieurs journaux fut publié une biographie de Garibaldi[7]
et le mazzinien Marcantonio Canini, rédacteur du journal “Buletinul resbelului
din Italia”, publié pendant l'été 1859 à Bucarest, commentait dans un article:
«Si le jour de l'insurrection, de l'union de tous les Roumains va sonner prochainement,
que Dieu fasse qu'aussi
Mais tout comme le processus
d'unification des Roumains, celui des Italiens continua. En novembre 1859 dans
un article du journal bucarestois “Românul” on montrait que la question italienne
préoccupait «toute l'Europe», mais qu'elle devait occuper en ce qui concernait
les Roumains «la première place», non seulement à cause des «liens de sang qui
sont si étroits entre l'Italie et
Ensuite, à partir du mois de mai
1860, Giuseppe Garibaldi démontra ses extraordinaires capacités et son
patriotisme, dans la campagne des “mille” qu'il dirigea à main sûre. “Românul”
nommait alors Garibaldi «le général de l'indépendance», pour “Naţionalul”
il était «l'illustre homme d'Etat de l'Italie» et «le célèbre général», pour
“Dâmboviţa” «le vieux héros de la liberté» et pour “Steaua Dunării”
«le grand partisan» et «l'intelligence et le bras d'un peuple assoiffé de
liberté», les organes de la presse roumaine le couvrant de leurs éloges[11].
Au moment quand l'action des Mille commença en Sicile, le moment était ainsi décrit
par la “Steaua Dunării” dans un style ampoulé, mais plein de sentiment:
«Garibaldi, ce soldat audacieux, ce vaillant Italien, protégé par le génie de
la civilisation qui le défend afin de lui permettre de combattre pour la
liberté des peuples, Garibaldi, ce grand général, ce grand marin, tout aussi
habile à défendre une forteresse qu'à se jouer d'une escadre, Garibaldi, l'un
de ces héros qu'un peuple produit de temps en temps lorsqu'il veut se libérer,
se délivrer sans autre concours que celui du destin de sa patrie, sans autre
espoir que la justice et le droit des peuples, passe en Sicile pour affronter
les troupes régulières d'un vaste royaume...»[12].
La lutte des volontaires de Garibaldi
fut suivie pas à pas, avec une pleine confiance dans le succès final de leur
action, car, comme l'écrivait “Românul”, «pour ceux qui combattent sous un tel
étendard, combattre et vaincre ne font qu'un»[13].
Des colonnes entières y furent consacrées dans toute la presse roumaine, où les
informations étaient interrompues pour céder la place à des commentaires
enthousiastes. A mi-juin, “Românul”, prenant de nouveau attitude en faveur de
Garibaldi, déclarait que cet homme «donne la liberté aux opprimés, la justice
aux déshérités, le pain aux affamés, des vêtements aux pauvres, dévêtus par le
gouvernement de droit divin, et à tous l'allégresse, la joie et son amitié». On
ajoutait: «le révolutionnaire convoque le Parlement sicilien et bientôt il
convoquera aussi
Tandis que l'armée garibaldienne
prenait possession de tout le royaume du roi des Deux Siciles que Garibaldi
allait offrir à Victor Emmanuel II, le publiciste radical roumain C.D. Aricescu
lui dédia des vers publiés en septembre dans le “Românul”:
«Mais qui est donc celui dont le nom
sonore
Inspire la terreur, l'épouvante aux
despotes du monde?
C'est le brave Garibaldi, le soldat
démocrate,
C'est le glaive de l'Italie, son
étendard sacré...
Giuseppe Garibaldi, héros immortel,
Tu es pour ce peuple un dieu, un
sauveur!...
Ô, puisse les
Roumains s'enthousiasmer
Pour tes faits héroïques et les
imiter!»[17].
Dans les rangs des combattants
garibaldiens les Roumains n'y manquèrent pas, étant identifiés au moins 70[18].
Quelques officiers et des dizaines de soldats, ainsi que des sous-officiers
roumains, des Transylvains, ont combattu sous la bannière de la légion
hongroise, à eux s'ajoutant aussi d'autres soldats et officiers roumains dans
d'autres unités de l'armée garibaldienne. «En Sicile, écrivait C.A Rosetti en
1861 à ses amis Paul Bataillard et J.A. Ubicini, demandez et on vous dira que
c'étaient des Roumains ceux qui combattaient sous le drapeau hongrois et que ce
sang versé d'une manière tellement noble que Garibaldi le saluait avec
reconnaissance était même son sang, du sang romain»[19].
D'ailleurs l'impact exercé sur les Roumains par la campagne des Mille et
surtout par le comportement de Garibaldi fut puissant. Une année plus tard,
c'est Jean Brătianu, chef des radicaux, qui exprimait son admiration pour
«l'héroïque courage de Garibaldi», car, montrait-il en évoquant ce qui s'était
passé, «Garibaldi, chevalier et héros de la démocratie, arma l'Italie et mis
sur pied comme par miracle des légions de volontaires»[20].
Pour maints Européens Garibaldi
était, d'ailleurs, le symbole de la lutte de libération. C'était aussi le cas
des Roumains, surtout qu'on discutait le projet d'une action de libération de
l'Europe du Sud-Est dirigée par l'héros de Caprera. En plus, les Roumains ne
représentaient pas une inconnue pour Garibaldi. En juillet 1861, il s'adressait
Dora d'Istria - pseudonyme littéraire de la princesse roumaine Hélène Ghica -
lui sollicitant de soutenir une entente roumano-hongroise et lui confessant ses
sentiments envers son peuple. «Tra la patria vostra e il popolo italiano, écrivait-il, esistono tanti
motivi di affezione»[21].
En mars 1862, Garibaldi reçoit la visite d’un groupe de jeunes
Roumains. L’un des visiteurs a tenu un discours enflammé. «Général, nous voyons
en vous un grand citoyen; les historiens de Grèce et de Rome – notre mère
patrie – ne nous ont pas montré l'un plus grand». Au nom de dix millions de
Roumains, donc aussi à celui qui se trouvait sous la domination des empires
autrichien et russe, il déclara à Garibaldi: «Pour notre peuple, comme pour
tous les autres, vous êtes un mythe, un symbole de la grandeur, de la bonté, de
la gloire, sans aucune ombre de basse ambition ou d'intérêts mesquins. Les
nations qui geignent sous le joug des tyrans vous implorent en tant que
libérateur, tendent leurs bras vers vous
en tant que sauveur». «N'importe où apparaîtra la chemise rouge,
continua-t-il, où luira l'épée de Garibaldi, nous sommes sûrs que les droits
des Roumains seront défendus». À son tour, le général s'adressa aux jeunes
Rouamins, leur promettant son soutien pour le renforcement de la “nationalité”
roumaine et leur demandant à propager «surtout la fraternité, l'alliance, la
concorde des peuples», l'ennemi commun étant dans sa vision l'empire d'Autriche[22].
Deux jours après cette visite, Garibaldi adressa un message à ses jeunes
visiteurs. «Les Roumains restant fermement à leur poste dans l'assemblée des
nations, vous méritez leur fraternité et surtout celle de l'Italie, avec
laquelle vous avez une communauté de sang, une communauté d'origine.... que
nous donnons ensemble le dernier coup à la tyrannie»[23].
Les plans d'actions balkaniques ne se
réalisèrent pas, ni en 1861, ni en 1862, par contre Garibaldi tenta en été 1862
la libération de Rome. Blessé à Aspromonte et ensuite consigné à Varignano, le
sort de l'héros impressionna ses partisans du monde entier. En apprenant la
nouvelle de la tentative de Garibaldi, C.A. Rosetti manifesta toute son
inquiétude par rapport au sort de l'héros dans une lettre à son disciple et ami
Eugeniu Carada[24].
Ensuite il lui adressa les lignes suivantes par l'intermédiaire de
son journal “Românul”: «Salut à toi, porteur du saint étendard de
l'indépendance et de l'unité nationale! On dit que tu est tombé, mais ton
sacrifice te rend plus grand que jamais et
En 1866, année
décisive aussi pour les destinées des Roumains, les événements de la guerre et
évidemment les nouveaux faits d'armes de Garibaldi furent suivis avec intérêt
et même passion par les journaux roumains et en premier lieu par ceux se
trouvant sur des positions politiques similaires[32].
En août, “Românul” annonçait que “la mission” de Garibaldi était presque
accomplie - après la libération de Venise – et que le problème de Rome restait
le seul qui devait encore être solutionné[33].
Tandis que Garibaldi donnait cours à ses sentiments envers les nations sud-est
européennes en écrivant dans ses Mémoires «combien d'éléments sympathiques et
amis» on y trouvait à l'Est de l'Europe, Dora d'Istria s'adressa au général en
lui exprimant sa conviction «che sarà infine permesso ai Romeni, ai Serbi, ai
Bulgari, agli Albanesi e ai Greci di lavorare, colle altre nazioni cristiane,
al benessere e al progresso del genere umano»[34].
Moins d'une demi décennie plus tard,
Rome devenait la capitale de l'Italie moderne. L'événement fut salué avec
satisfaction dans la presse roumaine[35].
Cependant, dans le journal de C.A. Rosetti on notait: «Seuls les vieux
Garibaldi et Mazzini ne sont pas satisfaits». «Mais, continuait-on, beaucoup de
temps ne passera pas et leur idéal, auquel ils ont sacrifié toute leur vie, se
réalisera et alors nous allons crier tous: Vive la République romaine rajeunie
des Brutus et des Catons!»[36].
Après quelques mois, on salua la participation de Garibaldi à la guerre aux
cotées de
Quand la crise orientale s'est
produit en 1875, Garibaldi a suivi les événements avec attention et intérêt, en
considérant que c'était le moment propice pour que le drapeau de la liberté
soit levé par le nations de la zone. Il était maintenant un vieil homme, mais
son âme était restée jeune et ardente. A son disciple et admirateur roumain, le
garibaldien Ştefan Sihleanu il donnait le conseil que les Roumains
s'engagent aussi dans la lutte commune de libération dans laquelle s'étaient
engagés les peuples balkaniques[38].
Le député roumain Negură lui rendit visite. Il fut impressionné par le
général. «Devant Garibaldi, décrivait-il l'entrevue, je me suis senti frappé
d'étonnement». «Nature dotée, par sa figure, son allure, par ses expressions,
par sa voix, par ses gestes, par le costume, enfin par tout ce qui lui
appartient à commander au Monde entier», le caractérisait Negură. «Il est
de haute taille, continuait-il, beau et sympathique, une voix forte et sonore,
des yeux petits et noirs, la figure blonde», en ajoutant: «des manières
naturelles et élégantes, d'une simplicité tout à fait démocratique»[39].
Garibaldi transmit des instructions
au colonel Sgarellino, commandant de la légion de volontaires italiens luttant
en Serbie, le conseillant de lutter aux cotées de l'armée roumaine. «Que vos
volontaires disent aux frères roumains que, même de loin, la pensée et le cœur
de Garibaldi sont auprès d'eux. Que Dieu fasse que la victoire soit avec eux!»[40].
Le général fut satisfait par le nouvelles qui lui sont parvenues du front
balkanique concernant les faits d'armes des Roumains. Il leur adressa un
encouragement public, en soulignant les rapports particuliers existants entre
Italiens et Roumains: «Les descendants de nos antiques légions, les Roumains,
écrivait-il, luttent avec héroïsme sur les rives du Danube pour leur
indépendance; je crois qu'il serait opportun faire entendre les
applaudissements de la capitale du monde antique et de toute l'Italie, à
l'adresse de nos valeureux frères de sang»[41].
A son tour, C.A. Rosetti considéra de son devoir de répondre par un télégramme.
«Frère et maître, lui dépêcha-t-il, nous avons étaient contraints à verser
notre sang pour reconquérir l'indépendance et pour montrer par les faits à nos
calomniateurs que nous sommes encore sur le Danube les colons non dégénérés de
Trajan. Le silence de nos frères d'Italie nous avait beaucoup peiné. Votre
parole a été pour nous un arc-en-ciel qui nous assure que finalement que Rome a
ses regards fixés sur nous. Nous vous remercions et nous allons vous remercier
par des actes qui vont prouver que nous avons, comme vous, un foi inébranlable
dans le droit et la justice[42].
Un autre télégramme, adressé par Garibaldi à Titus Dunca, toujours un
garibaldien qui avait lutté sous ses ordres, réitérait ses félicitations à
l'adresse des combattants roumains[43].
Une demi décennie plus tard, le cœur
du grand Italien a cessé de battre. Démètre Gusti, le maire de Iassy lui a
dédié, à cette occasion, un poème, intitulé “L'Italie” dans lequel était évoqué
Garibaldi – l’«héros légende»[44].
Mais plus important fut le message adressé par Démètre Brătianu, président
de
Rome a représenté le trait d'union
entre Garibaldi et les Roumains. Pour lui il s'agissait des descendants des
soldats et des colons romains de l'empereur Trajan, tandis que pour eux
Garibaldi était l'héros doté des vertus romaines, disposé à les comprendre et à
les soutenir.
* Relazione presentata nella Seduta conclusiva “Bicentenario della nascita di Giuseppe
Garibaldi” del XXVII
Seminario Internazionale di Studi Storici “Da Roma alla Terza Roma” «Il Popolo nella storia e nel diritto. Da
Roma a Costantinopoli a Mosca» (Roma, Campidoglio, 19-21 aprile 2007);
seminario organizzato dall’Unità di
ricerca ‘Giorgio La Pira’ del Consiglio
Nazionale delle Ricerche e dall’Istituto
di Storia Russa dell’Accademia delle
Scienze di Russia, con il contributo dell’Università di Roma “La Sapienza”.
[1] Il carteggio Cavour-Nigra dal 1858 al 1861, Bologna 1927, vol. II, 4.
[3] Voir Al. Cretzianu,
Din arhiva lui Dumitru Brătianu (L'archive
de Dumitru Brătianu), Bucarest 1934, vol. I et II.
[4] C.A. Rosetti, Corespondenţă
(Correspondance), paru par les soins de Marin Bucur, Bucarest 1980, 264.
[5] N. Iorga, Istoria românilor prin
călători străini (Histoire des Roumains par l'intermédiaire des voyageurs étrangers),
seconde édition, Bucarest 1929, vol. IV, 140.
[6] “Românul”,
Bucarest, nn. des 21 mai/2 juin, 23 mai/4 juin et 26 mai/7 juin 1859, 237, 241
et 245.
[7] “Românul”, nn.
des 4/16 et 7/19 juillet 1859, 315 et 319 et “Steaua Dunării. Zimbrul et Vulturul”, Iassy, n. 107 du 25 mai
1859, 419.
[11] “Românul”, n.
124 du 5 mai 1860, 373; “Naţionalul”,
nn. 43 et 45 des 2 et 9 juin 1860, 169 et 177; “Dâmboviţa”, n. 56 du 11 mai 1860, 219; “Steaua Dunării. Zimbrul şi Vulturul”, n. 87 du 24 mai
1860, 1. Voir aussi Ştefan
Delureanu, Românii alături de Garibaldi în expediţia celor
o mie, in “Revista de Istorie” 35
(1982), n. 10, 1124-1138.
[20] Din scrierile şi cuvântările lui Ion C. Brătianu.
1821-1891 (Ecrits et discours de Ion C. Brătianu.
1831-1891), Bucarest 1903, 237-238.
[21] Al. Marcu, Romanticii italieni şi
românii. Note (Les romantiques italiens et les
Roumains. Notes), in “Memoriile
Secţiunii Literare a Academiei Române”, Bucarest, série III, tome II
(1924), 100-101.
[28] Al. Marcu, Conspiratori şi conspiraţii
în epoca renaşterii politice a României. 1848-1877 (Conspirateurs et conspirations
pendant l'époque de rennaisance de la Roumanie. 1848-1877), Bucarest 1930, 323.
[29] Lajos Paztor, Lo storico ungherese del
Risorgimento italiano Gustavo Frigyesi ed il suo carteggio con Garibaldi,
in “Janus Pannonius”, Roma, I (1947),
n. 1, 195-199.
[32] Voir des détails dans Dan
Berindei, L'eco nella stampa liberal-radicale di Bucarest degli
avvenimenti italiani dell'estate 1866, Trieste, Istituto Nazionale per
[35] Voir Dan Berindei,
La libération de Rome reflétée dans la presse progressiste de Bucarest
(1870), in “Revue Roumaine d'Histoire”,
XI (1972), n. 3.
[41] Ştefan Delureanu, Garibaldi şi
independenţa României, in “Secolul
XX”, Bucarest, 1977, nn. 4-5, 55.